L’Université de Gambie a entamé l’intégration de l’enseignement sur le discours haineux, la vérification des faits, les médias et le handicap, et les médias et l’intelligence artificielle dans les programmes des établissements d’enseignement supérieur du pays.
Ce projet, avec le soutien de l’UNESCO, vise à atténuer le discours haineux, la désinformation et d’autres problèmes liés à l’information pour « renforcer l’architecture nationale de consolidation de la paix afin de promouvoir la cohésion sociale ».
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet triennal « Renforcement de l’infrastructure nationale pour la paix afin de promouvoir la cohésion sociale en Gambie », financé par le Fonds pour la consolidation de la paix des Nations Unies et mis en œuvre par l’UNESCO, le PNUD et le Centre du commerce international.
Les modules d’enseignement visent à renforcer les compétences des étudiants et des journalistes pour identifier les discours de haine, développer une pensée critique et maîtriser la vérification des faits, afin de mieux répondre aux défis de la désinformation dans un paysage médiatique en évolution.
Par ailleurs, ces contenus pédagogiques encouragent des pratiques médiatiques inclusives et accessibles, en mettant l’accent sur le respect des droits des personnes handicapées. Ils proposent également une réflexion sur les opportunités et les risques liés à l’intégration de l’intelligence artificielle dans le paysage médiatique contemporain.
« Vous n’apprenez pas seulement à raconter des histoires, mais à façonner un avenir plus pacifique et plus juste pour la Gambie », a déclaré la coordonnatrice du Fonds pour la consolidation de la paix, Golda Keng, en s’adressant aux étudiants et aux professionnels des médias bénéficiaires du programme.
Depuis la chute du régime autoritaire de Yahya Jammeh en 2017, la Gambie est en transition vers une démocratie plus ouverte. Ce processus fragile s’accompagne de tensions sociales, de discours polarisants, et parfois de désinformation.
dpa
