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Kenya : arrestations au lendemain d’une attaque meutrière dans l’est

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Quatre personnes ont été arrêtées au lendemain d’une attaque au cours de laquelle six personnes sont mortes et des maisons ont été brulées dans le comté de Lamu, une région côtière du Kenya bordant la Somalie, a affirmé mardi la police.

Un homme a été décapité et cinq ont été tués par balles ou brûlés dans cette attaque survenue dans cette région très rurale, à environ 420 kilomètres de la capitale Nairobi. Le comté de Lamu, où se trouve notamment l’île touristique du même nom, a déjà été le théâtre de plusieurs attaques et les autorités locales ont d’abord suspecté lundi les rebelles islamistes shebab, sans exclure ensuite d’autres pistes comme un conflit foncier.

L’attaque n’a pas été revendiquée pour le moment. « L’enquête avance bien et jusqu’ici quatre personnes sont en détention. Il y aura d’autres arrestations », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police nationale, Bruno Shioso. « Il a été établi pour le moment que l’attaque est liée à des conflits locaux liés à la terre », a-t-il ajouté, précisant que de tels incidents ne sont pas rares dans cette région.

Selon M. Shioso, la police tente d’établir si un autre incident, survenu lundi soir dans une zone proche et sur lequel il n’a apporté aucun détail, était lié à l’attaque. Lors de la première attaque, survenue entre dimanche soir et lundi matin, les assaillants ont décapité une personne âgée, puis pillé sa maison, et tué par balles un autre homme dont le corps a été retrouvé au bord d’une route, selon la police.

Plus loin, les corps de quatre autres hommes ont été retrouvés brûlés, les mains attachées, et ne pouvaient pas être identifiés, selon un rapport de police consulté par l’AFP. Des maisons ont été incendiées et des douilles retrouvées sur place, selon ce rapport.

Depuis son intervention militaire en Somalie en 2011 pour lutter contre les shebab, le Kenya a été la cible de plusieurs attentats meurtriers, notamment ceux contre le centre commercial Westgate à Nairobi (septembre 2013: 67 morts) et contre l’université de Garissa (est, avril 2015: 148 morts).

En janvier 2020, les shebab avaient averti le Kenya « qu’il ne serait jamais en sécurité », menaçant les touristes et les intérêts des États-Unis. Des combattants shebab avaient alors pris d’assaut une base militaire américano-kényane située sur une des îles de l’archipel de Lamu, tuant trois Américains – un militaire et deux sous-traitants du Pentagone – et détruisant plusieurs avions.

AFP

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