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Guinée/Zenab Nabayagate : de nouvelles preuves qui pourraient enfoncer la ministre au cœur d’un prétendu détournement de fonds

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Il y a quelques jours, nos confrères de Guineenews.org, révélaient un prétendu détournement de plus de 200 milliards de francs Guinéens par l’actuelle Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Zenab Dramé. Comme une poudre dans le vent, la nouvelle s’est aussitôt répandue dans la presse et sur les réseaux sociaux et chacun y va de son commentaire. Le lendemain, le camp présidentiel a tenté de battre en brèche les informations embarrassantes soulevées par la presse, par le biais d’un communiqué laconique au ton menaçant. Mais, la loupe de la rédaction d’inquisiteur.net, vient de capter des éléments de « preuve » qui pourront servir à établir la culpabilité de la Ministre dans le détournement de deniers public. 

Même s’ils n’ont pas exposé de preuve pour appuyer leur révélation, les faits évoqués par nos confrères de guineenews.org, méritaient d’une attention particulière du Président de la République et de son gouvernement. L’on se rappelle il y a plus de 2 ans, Kassory Fofana à sa prise de fonction en tant que Premier Ministre, a promis de lutter contre la corruption et le détournement sous toutes les formes au sein de l’administration publique.

L’annonce avait suscité de l’espoir chez certains Guinéens même si beaucoup n’en croyait pas. Et quelques temps après, des signes précurseurs se sont annoncés avec le limogeage et l’assignation en justice de Paul Moussa Diawara, ancien directeur général de l’Office Guinéen de Publicité (OGP) pour détournement de fonds publics de près de 40 milliards de francs et de son comptable, Inza Bayo. Par la suite, c’est le directeur général de la LONAGUI, Chérif Haidara et le comptable de l’office Guinéen des chargeurs qui ont aussi payé les frais même si ces différents dossiers n’ont jamais connu d’aboutissement devant la justice.

Contrairement à eux, plusieurs autres cadres, notamment des ministres, ont eu leurs noms dans la presse. Malheureusement, au lieu d’être inquiétés comme les précédents, c’est plutôt les dénonciateurs qui ont souffert dans les geôles de Conakry. L’on se rappelle encore du dossier Mamadi Touré, Ministre des Affaires Etrangères contre Lansana Camara du site conakrylive.

La corruption et le détournement gangrènent toujours dans la gouvernance d’Alpha Condé

Conscient du niveau de la corruption et de détournements des cadres de son administration, le Président Alpha Condé, dans la quête du 3ème mandat, a promis de ‘’gouverner autrement’’ par la moralisation de la gestion des ressources publiques pour qu’elles servent au peuple et non à un groupe d’individus.

Pour joindre l’acte à la porte, le Président Condé devrait plutôt se pencher sur les révélations de nos confrères pour se rendre à l’évidence. Malheureusement, comme dans un rôle scénique, son gouvernement se permet de sortir un communiqué de démenti sans le moindre élément convainquant pour discréditer l’alerte de Guineenews.

Un média à la trempe de Guineenews, peut-il se permettre de produire un tel article sans fondement ?

Contrairement au communiqué du gouvernement qui serait fait par ‘’solidarité gouvernementale’’, la presse nationale toute entière, se doit de sauver son image et renforcer sa crédibilité aux yeux de l’opinion nationale dans cette affaire.

Ainsi, dans l’article de Guineenews, nous avons relevé ceci :
« Avec la complicité du ministère du budget, elle (la Ministre), a négocié et obtenu un crédit supplémentaire de plus de 35 milliards de francs guinéens pour dit-on équiper les centres de formation professionnelle (CFP) de Kankan, Kouroussa, Kerouané, Siguiri et N’zérékoré. Sachant que cette rubrique relève du volet investissement du budget national et de facto de la ministre du plan et du développement économique Mamakany Diallo, qui semble être regardante des procédures, elle a by-passé celle-ci pour utiliser la complicité du ministère budget. Via une lettre adressée au ministère du budget dont nous détenons copie, pour contourner la direction nationale des investissements (ministère du plan), elle a indiqué dans l’intitulé de ladite lettre achat « d’autres produits spécifiques » au lieu de mentionner « achat des équipements » qui aurait exigé des justifications en la matière. À date, l’argent a été décaissé, la liste des entreprises au nombre de 9 via un contrat de gré-à-gré existe mais aucun équipement n’a été acheté ; pour l’argent, seule la ministre Zenab pourra dire où les 35 milliards sont partis. »

Justement, dans sa quête de vérité, la rédaction d’inquisiteur.net, est entrée en possession d’éléments (voir copie), qui pourront confirmer cette information et permettre au lire la suite…

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