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En Guinée une coalition de quatre formations politiques se désolidarise de l’appel à manifester de l’opposition contre le régime Condé

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Nous ne sommes pas membres signataires de l’appel à manifester voulu ce mardi par l’Union des Forces Démocratique de Guinée.  Déclaration ce lundi de quatre formations politiques dont le RRD d’Abdoulaye Kourouma, UDIR de Bouya Konaté et le PLP de Laye Souleymane. Ces leaders se retirent et demandent à tous les Guinéens de ne pas respecter le mot d’ordre de grève. Leur objectif, c’est la préservation des acquis républicains.

« Le président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo n’a jamais respecté ce qu’on s’était dit. Il a refusé de nous donner ses procès-verbaux après l’élection présidentielle et continue à salir l’image de l’opposition au pluriel. On ne peut pas continuer à répondre tous à ces appels à manifester au péril de la vie de plusieurs innocents guinéens » se fait entendre Abdoulaye Kourouma du Rassemblement pour la Renaissance et le Développement.

Ces partis politiques se désolidarisent donc de ceux qui pensent que le progrès de la Guinée n’est pas autour de la table. La Guinée a déjà noté plus de 200 morts dans des manifestations politiques. Ils interpellent l’État à déclencher l’action publique pour démanteler tous les auteurs de ces violences.

« Les régimes précédents ont fait leur mieux. C’est regrettable que la paix et la quiétude sociale soient menacées dans notre pays du jour au lendemain. Trop de morts pour des intérêts qu’on veut s’offrir illégalement. Arrêtons de manipuler les pauvres populations pour nos intérêts et demandons une justice équitable pour toutes les victimes des manifestations politiques en Guinée » interpelle Bouya Konaté de l’Union pour la Défense des Intérêts de la République.

L’auto-proclamation victorieuse de Cellou Dalein Diallo, son dépôt de recours à la cour constitutionnelle et son appelle à manifester, ces quatre formations politiques n’en peuvent plus.

Ces partis n’ont pas déposé de recours à la cour constitutionnelle. Ils appellent les autres  à accepter les résultats définitifs qui seront communiqués. Six ans de gouvernance pour le nouveau président ce n’est pas trop, selon eux.

Justin Léno

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