Le président de la transition le Général Mamadi Doumbouya a fixé la date de l’élection présidentielle au 28 décembre 2025, à travers un décret publié samedi soir. Cette décision, prise après consultation de la Direction Générale des Élections (DGE), de l’Observatoire National Autonome de Supervision du Référendum (ONASUR) et du Conseil des ministres, confie à plusieurs ministères et institutions la mise en œuvre du processus.
Dans une sous-région secouée par des transitions militaires prolongées – au Mali, au Burkina Faso et au Niger – la Guinée cherche à se distinguer en affichant un calendrier précis. Si la réussite de cette élection demeure conditionnée à la capacité de l’administration électorale à organiser un scrutin inclusif et crédible, le signal envoyé tranche déjà avec les incertitudes qui entourent d’autres pays voisins en situation similaire.
La CEDEAO, qui a maintenu une pression diplomatique constante, tout comme l’Union africaine et plusieurs partenaires occidentaux, suivront de près le respect de cette échéance. L’enjeu est double : rétablir la légitimité démocratique des institutions guinéennes et rassurer les investisseurs et bailleurs internationaux sur la stabilité politique du pays.
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