Umaro Sissoco Embalo a crié à la fraude quelques heures seulement après le début du second tour de l‘élection présidentielle en Guinée-Bissau.
Le candidat de l’opposition bissau-guinéenne, a accusé la commission nationale électorale (CNE) d’avoir facilité l‘élection de son rival, Domingos Simoes Pereira, au scrutin présidentiel.
“Avant le vote comment le président de la CNE peut dire à ses collaborateurs écoute, on doit faire tout pour qu’Embalo ne passe pas. Ca, c’est très grave. Mais bon, moi, je pense, et puis en ce moment, il a envoyé des urnes depuis hier soir au ministère de l’Intérieur. J’exhorte le commissaire de police et le ministre de l’Intérieur que la Guinée-Bissau est fatiguée.
Ces urnes-là, il faut les laisser là-bas. Ces urnes ne vont pas quitter le ministère de l’Intérieur. Nous sommes vigilants et toute la population bissau-guinéenne et la communauté internationale est vigilante “ déclare Umaro Sissoco Embalo, candidat du Madem.
Selon la commission nationale électorale, et la presse locale, le scrutin a été marqué par une faible affluence des électeurs. Ils ont été quelque 700.000 à avoir été inscrits, afin de choisir entre Domingos Simoes Pereira, du PAIGC, le parti traditionnel au pouvoir, et Umaro Sissoco Embalo, chef de file de l’opposition. Au premier tour, ils ont respectivement obtenu 40,13% et 27,65% des suffrages.
Source : africanews.com