Après cinq jours d’intenses réflexions, d’échanges fructueux et de partages d’expériences, la deuxième édition du Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation (FARI) a refermé ses portes ce vendredi au Sofitel Hôtel de Cotonou. Véritable laboratoire d’idées et d’initiatives, le FARI 2025 a réaffirmé la place centrale de la science, de la technologie et de l’innovation dans la construction d’une Afrique souveraine, portée par sa jeunesse.
Placée sous le sceau de l’action et de la confiance en la jeunesse, cette édition a réuni chercheurs, décideurs, entrepreneurs, étudiants et partenaires techniques autour de panels de haut niveau, d’ateliers pratiques, d’expositions technologiques et de rencontres B2B. Une dynamique résolument tournée vers la valorisation des talents africains et l’implémentation de solutions locales à des problématiques globales.
« La jeunesse africaine ne demande pas qu’on parle d’elle. Elle demande qu’on l’écoute, qu’on l’équipe et qu’on lui fasse confiance », a souligné un des intervenants, reprenant l’esprit général du forum.
Présent à Cotonou pour l’occasion, le Président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu TOURAY, a salué l’impact du forum :
« Grâce à la science, à la technologie, à l’entrepreneuriat, nous avons entre nos mains le pouvoir de construire un avenir durable pour les générations actuelles et futures ».
De son côté, la Ministre béninoise de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Madame Éléonore YAYI LADEKAN, a clôturé le forum en appelant à transformer les idées en actions, les intentions en politiques, et les promesses en réalités tangibles :
« Le FARI n’est pas un simple rendez-vous biennal. Il est l’expression d’une ambition collective, celle de bâtir un espace africain de la connaissance, orienté vers l’action, le progrès et la prospérité partagée. »
La Ministre a rendu hommage aux innovateurs, chercheurs, start-ups et jeunes scientifiques africains qui incarnent l’avenir du continent. Elle a également exprimé le souhait que les recommandations issues du forum soient suivies d’initiatives structurantes et de partenariats durables entre les sphères académique, institutionnelle et entrepreneuriale.
« Le chantier est immense. Mais nous avons posé ici les fondations solides d’un avenir scientifique africain plus souverain, plus solidaire et plus ambitieux », a-t-elle conclu.
La cérémonie de clôture s’est achevée par la remise de distinctions à des projets innovants, la célébration des contributions marquantes, et la transmission symbolique de la clé au Ghana, pays hôte de la prochaine édition du FARI.
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