Le Kenya a signé des accords avec l’Allemagne et l’Union européenne (UE) pour débloquer 55 millions d’euros visant à moderniser la centrale hydroélectrique de Gogo et renforcer le réseau électrique du pays, boostant l’énergie renouvelable.
Outre l’énergie, l’ambassade d’Allemagne et le ministère kényan du Trésor ont signé un accord de coopération technique de 13 millions d’euros. Il vise à faire progresser la numérisation, le commerce, l’agriculture et l’entrepreneuriat. Ces projets seront mis en œuvre par la GIZ au cours des années à venir.
Les fonds pour l’énergie, comprenant un prêt concessionnel allemand de 35 millions d’euros et une subvention de l’UE de 20 millions d’euros, sont dédiés à deux projets. L’objectif est de transformer le système énergétique kényan en augmentant la production et en améliorant l’approvisionnement dans les régions de l’ouest.
Au cœur de l’initiative, la modernisation de la centrale de Gogo dont la capacité passera de 2 MW à 8,6 MW, selon le ministère du Trésor. Cette augmentation réduira les pertes de réseau et les coupures de courant, surtout dans les régions de l’ouest et de Nyanza.
Ces investissements sont essentiels pour le secteur énergétique kényan. « Ce pays a du mal à atteindre ses objectifs énergétiques [qui sont] de gérer la production, le transport et la distribution. Les trois composantes sont toutes très vitales », a déclaré le ministre du Trésor, John Mbadi.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme Green Resilient Electricity System (GRES) de l’UE, une composante clé de sa stratégie Global Gateway au Kenya. Il cherche à diversifier les sources d’énergie renouvelable et à stabiliser le réseau électrique.
Selon l’Autorité de régulation de l’énergie et du pétrole (EPRA), plus de 80 pour cent de l’électricité du pays provient de sources renouvelables, principalement la géothermie, l’hydroélectricité, l’éolien et le solaire. Ces données confirment la position du Kenya parmi les leaders mondiaux en matière de production électronique verte.
dpa