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Centrafrique: attaque rebelle aux abords de Bangui repoussée, un casque bleu tué

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La première attaque des rebelles aux abords de la capitale Bangui depuis le début de leur offensive contre le président centrafricain fraichement réélu Faustin Archange Touadéra a été repoussée, a confirmé mercredi l’ONU dans un communiqué, faisant état de la mort d’un Casque bleu rwandais. 

« L’attaque a été repoussée par les Casques bleus, conjointement avec les forces armées centrafricaines », a déclaré le porte-parole de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), qui « déplore la perte d’un Casque bleu » rwandais.

A respectivement 9 et 12 km du centre de la capitale, à l’aube, des brigades de l’armée « ont été attaquées simultanément mais, grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement », avait assuré dans la matinée le ministre de l’Intérieur Henri Wanzet Linguissara.

« Plusieurs rebelles ont été capturés, plus d’une dizaine ont été tués », a pour sa part assuré à l’AFP le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, porte-parole des Casques bleus dans le pays.Il s’agit des premiers affrontements aux portes de Bangui depuis que les rebelles ont annoncé une offensive il y a près d’un mois.

Le 19 décembre, huit jours avant les élections présidentielle et législatives, une coalition de six des plus puissants groupes armés qui occupent deux tiers de la Centrafrique depuis le début de la guerre civile il y a huit ans, avaient annoncé une offensive pour empêcher la réélection de M. Touadéra.

Ce dernier a été déclaré réélu le 4 janvier au terme d’un scrutin très contesté par l’opposition, pour lequel seulement un électeur inscrit sur deux a eu l’opportunité de se rendre aux urnes en raison de l’insécurité hors de Bangui.

Les rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) menaient, jusqu’alors, des attaques sporadiques généralement repoussées par les Casques bleus appuyés par d’importants contingents lourdement armés de militaires rwandais et de paramilitaires russes venus à la rescousse du gouvernement et de son armée.

Ces attaques avaient jusqu’alors lieu principalement dans des villes et bourgades éloignées de la capitale.

AFP

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