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Burundi: le chef de l’ONU recommande un maintien de l’implication onusienne

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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, recommande dans un rapport publié mardi le maintien, avant évolution, de l’implication actuelle de l’Organisation au Burundi, pays qui réclame d’être retiré de l’ordre du jour du Conseil de sécurité. 

« Les Burundais et Burundaises sont mus par une volonté forte et réelle d’opérer un changement positif », relève dans ce document le chef de l’ONU. Mais « des éléments essentiels qui garantiraient une paix et une stabilité durables au Burundi restent sans réponse, notamment le besoin de réconciliation et de cohésion sociale et l’ouverture et le maintien de l’espace politique », ajoute-t-il.

Antonio Guterres précise que des discussions vont être menées avec les autorités pour trouver « un terrain d’entente » sur l’avenir de l’implication de l’ONU dans le pays. « L’entité qui succéderait au Bureau de l’Envoyé(e) spécial(e) pour le Burundi pourrait prendre la forme d’un bureau autonome », avec « une certaine supervision de l’Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs » (actuellement le Chinois Huang Xia), estime-t-il.

D’ici l’aboutissement des discussions, « je recommande la prolongation du Bureau de l’Envoyé spécial pour le Burundi jusqu’au 31 décembre 2021, pendant sa transition vers la nouvelle présence des Nations Unies », indique Antonio Guterres.

Évoquant « l’impasse dans laquelle se trouve le dialogue inter-burundais », le secrétaire général plaide aussi pour « des consultations entre la Communauté de l’Afrique de l’Est, l’Union africaine, l’ONU et le gouvernement burundais ».

Selon lui, « une option pourrait consister à passer d’un dialogue inter-burundais dirigé par la Communauté de l’Afrique de l’Est à un dialogue dirigé et contrôlé par le Burundi, avec l’appui de l’ONU, de l’UA et de la Communauté de l’Afrique de l’Est ».

Le gouvernement burundais demande depuis longtemps le retrait du Burundi de l’ordre du jour du Conseil de sécurité, faisant valoir qu’il améliorerait l’image du pays aux yeux des partenaires et des investisseurs potentiels.

Le général Évariste Ndayishimiye a été élu le 20 mai à la tête du pays où il a succédé à Pierre Nkurunziza décédé le 9 juin. La volonté acharnée de ce dernier de se faire élire en 2015 pour un troisième mandat controversé a plongé le Burundi dans une grave crise marquée par des violations des droits humains.

AFP

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