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Burkina : après la condamnation de Blaise Compaoré, son parti appelle à la réconciliation

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Le congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, condamné par contumace à la perpétuité pour l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara en 1987, a appelé vendredi à une « véritable réconciliation ».

Le CDP « appelle l’ensemble des filles et fils du pays à un apaisement des coeurs et (à) aller résolument vers une véritable réconciliation nationale pour consolider le vivre ensemble, afin de poursuivre la lutte pour le développement », a déclaré le président du parti, Eddie Komboïgo, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

Il a jugé « très regrettable que certains citoyens, notamment des avocats de la partie civile, au lendemain de ce verdict, s’arrogent le droit d’interdire, sous menace, le président du Faso et l’assemblée législative de transition, de penser à user de leurs prérogatives constitutionnelles pour accorder la grâce présidentielle ou de voter une loi d’amnistie ».

Au lendemain du verdict du 13 avril, les avocats de la famille de l’ex-président burkinabè Thomas Sankara, assassiné lors d’un putsch en 1987, ont réclamé l’extradition de Blaise Compaoré, qui vit en exil en Côte d’Ivoire depuis sa chute en 2014 après 27 ans au pouvoir. Blaise Compaoré, fondateur du CDP, a été condamné par contumace à la prison à perpétuité pour son rôle dans l’assassinat de Thomas Sankara, icône panafricaine, lui-même arrivé au pouvoir par la force en 1983.

Le commandant de la garde de M. Compaoré au moment des faits, Hyacinthe Kafando, lui aussi en exil, a écopé de la même peine, tout comme le général Gilbert Diendéré, un des chefs de l’armée lors du putsch de 1987, qui purge déjà une peine de 20 ans de prison pour sa participation à une tentative de coup d’Etat en 2015. Huit autres accusés ont été condamnés à des peines allant de 3 à 20 ans de prison.

AFP

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