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Au moins 12 soldats maliens tués lors de combats avec les jihadistes (nouveau bilan)

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Au moins 12 soldats maliens ont été tués mardi au cours d’affrontements avec les jihadistes dans le centre du pays, ont indiqué mercredi des officiers de l’armée et de la gendarmerie sous couvert de l’anonymat.

Un précédent bilan officiel faisait état de trois soldats tués et cinq blessés, ainsi que sept jihadistes « neutralisés » lors de ces combats qui ont eu lieu entre Mopti et Ségou après plusieurs attaques contre l’armée menées à l’aide de bombes artisanales. En fait, « le bilan de l’embuscade d’hier (était) de 13 morts.

Ce matin, un blessé grave a succombé à ses blessures, ce qui fait 14 morts, dont un capitaine qui était chef de la mission d’escorte », a dit à un correspondant de l’AFP un responsable de l’armée à Ségou où les dépouilles ont été acheminées. Le chef du détachement « et tout son équipage sont morts dans l’embuscade.

On déplore plus de 12 morts », a dit un officier de gendarmerie du secteur s’exprimant lui aussi sous couvert de l’anonymat pour respecter les prérogatives de sa hiérarchie. Il a par ailleurs fait état de 30 soldats blessés et d’un certain nombre de disparus, et de plus de 30 jihadistes tués. Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation jihadiste et à une profonde crise multidimensionnelle, politique, économique et humanitaire.

Le centre du pays est l’un des foyers de la violence qui a gagné les pays voisins, Burkina Faso et Niger, et s’étend vers le sud. Les colonels arrivés au pouvoir par un putsch en 2020 et confortés par un second coup de force en 2021 se sont détournés de l’ancien allié français et de ses partenaires, et se sont tournés militairement et politiquement vers les Russes.

La junte a lancé fin 2021 une opération concentrée sur le centre du Mali. Elle revendique d’avoir acculé les jihadistes à la fuite et à la défensive à travers le pays. Dans un rapport de son secrétaire général présenté mardi devant le Conseil de sécurité, l’ONU écrit au contraire que les conditions de sécurité ont continué de se détériorer entre juin et décembre 2022 dans le centre du Sahel, « en particulier au Burkina Faso et au Mali ». « Au Mali, après le départ des forces internationales, les groupes armés ont avancé dans l’est du pays, prenant le contrôle de vastes zones frontalières avec le Niger », dit le rapport.

AFP

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