Le Kenya et l’Allemagne se sont accordés sur une progression maitrisée de la migration légale dans les domaines du travail, de l’éducation et de la formation dans le cadre de leur Partenariat global sur la mobilité.
C’est l’une des conclusions de la réunion inaugurale du comité mixte de mise en œuvre du Partenariat sur la mobilité de la main-d’œuvre, signé en septembre 2024. L’accord repose sur un dialogue autour des besoins allemands en main-d’œuvre qualifiée et du potentiel du Kenya pour y répondre.
Lors de la réunion, les deux parties ont convenu de renforcer l’apprentissage des langues et d’intensifier la formation ciblée. L’objectif est de donner aux jeunes Kényans la possibilité de remplir les critères de la loi allemande sur l’immigration qualifiée, ont indiqué les deux parties.
Les deux pays ont décidé de renforcer la coopération entre les PME allemandes et les professionnels kényans, en veillant à un appariement de qualité et à l’établissement de partenariats durables. Le but recherché est de maximiser les opportunités de mobilité professionnelle et de développement des compétences.
En outre, Les deux partenaires ont confirmé la tenue du deuxième Salon de l’emploi Kenya-Allemagne à Nairobi en octobre 2025. Ce Salon vise à mettre en relation les jeunes talents kényans qualifiés avec des opportunités professionnelles en Allemagne, renforçant ainsi la mobilité et la coopération bilatérale.
La réunion inaugurale du comité mixte a été qualifiée de « franc succès » par les deux parties. Elle a réuni les ministres kényans du Travail et des Affaires de la diaspora, ainsi que l’ambassadeur d’Allemagne et le Commissaire fédéral aux Accords sur les migrations.
Selon une étude récente commandée par la Fondation Bertelsmann, la main-d’œuvre allemande pourrait diminuer de dix pour cent d’ici à 2040 sans immigration substantielle. Sans l’arrivée annuelle d’environ 288 000 travailleurs étrangers qualifiés, elle pourrait passer de 64,4 millions actuellement à 41,9 millions en 2040.
dpa