à Kankan la CNSS modernise l’offre médicale régionale avec une IRM de pointe

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a annoncé la mise en service opérationnelle d’un appareil d’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) haut champ de 1,5 Tesla au Centre Cardio-Diagnostic Général Mamadi Doumbouya de Kankan. Il s’agit d’un jalon important pour l’amélioration de l’offre de soins spécialisés en Guinée, particulièrement en dehors de la capitale Conakry.

L’IRM, technologie de pointe dans le domaine médical, permet une détection précoce et un suivi approfondi de pathologies variées, allant des affections neurologiques et ostéo-articulaires aux troubles abdominaux et pelviens. Jusqu’ici, l’accès à de tels équipements demeurait limité dans les régions de l’intérieur du pays, obligeant de nombreux patients à parcourir de longues distances pour bénéficier d’examens diagnostiques de haut niveau.

Sous l’impulsion de son Directeur général, Bakary Sylla, la CNSS poursuit une stratégie d’expansion sanitaire visant à équiper progressivement les régions de centres de diagnostic avancé et de cardiologie interventionnelle.  » Cette initiative s’inscrit dans la vision du Président de la République le Général Mamadi Doumbouya, qui a fait de l’amélioration de l’accès aux soins et de la modernisation des infrastructures médicales un axe prioritaire. C’est donc une avancée majeure pour nos assurés sociaux et pour toute la population« . a-t-il déclaré.

L’impact économique attendu est multiple : réduction des évacuations sanitaires coûteuses vers Conakry ou l’étranger, diminution des charges pour les familles, et amélioration de la productivité par une prise en charge médicale plus rapide des assurés sociaux et de leurs ayants droit. L’IRM devrait également accroître l’attractivité du centre hospitalier de Kankan, stimulant ainsi la confiance des populations dans les structures médicales régionales.

En investissant dans une technologie de pointe comme l’IRM, la CNSS envoie toutefois un signal fort : la diversification de son rôle et la volonté d’ancrer son action dans le développement socio-économique, bien au-delà de sa mission sociale initiale. Une orientation qui pourrait redéfinir son statut et, à terme, peser sur l’architecture de la gouvernance sanitaire en Guinée.

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