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Port Autonome de Conakry : Alpha Condé, l’« assurance vie » de la société turque Albayrak ?

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Peut-être que permettre à l’ancien président Alpha Condé d’aller se faire soigner en dehors du pays et plus précisément en Turquie était une mauvaise idée, un mauvais conseil qui a été soufflé au chef de la junte qui l’a débarqué du pouvoir le 5 septembre 2021.

Le colonel Mamadi Doumbouya doit sans doute regretter un acte qu’il pensait lui être profitable pour son image de président rassembleur sans aversion, mais rassurer à coté la Cédéao, l’Union Africaine et la « communauté internationale » de sa bonne foi.

C’est la deuxième fois que l’ancien chef d’Etat est autorisé d’aller pour ses soins médicaux dans le pays de Recep Tayyip Erdogan, son ami.

Alpha Condé s’est-il rétabli pour que le colonel Doumbouya demande à le faire venir ?

Il y a quelques jours une photo de lui allongé dans son lit d’hôpital a fuité avant de susciter de nombreuses interrogations sur son état de santé que d’aucun ont qualifié de critique.

Cette image a, semble-t-il interpelé les militaires au pouvoir qui souhaitent depuis, qu’il retourne à Conakry pour sa convalescence. Ce que la Turquie aurait refusé pour des raisons pour le moment, suspectées.

On pense que le président Erdogan veut tenir la promesse de protéger un ami qui a accordé à une société turque Albayrak, un contrat juteux mais mal ficelé selon d’anciens cadres du port autonome de Conakry, d’une durée de 25 ans.

Le contrat conclu le 10 aout 2018 prévoit la gestion de la partie conventionnelle (Marchandises qui ne sont pas mises en conteneurs) du Port autonome de Conakry parmi les plus performants d’Afrique. En contrepartie de cet accord, l’entreprise turque s’est engagée à investir 200 millions de dollars (173 millions d’euros) sur deux ans et à terme 500 millions de dollars US. Un contrat qui profiterait très peu à la Guinée.

Le chef de la transition face à ce refus d’obtempérer, aurait demandé le mercredi 7 septembre dernier, la suspension de toutes les activités portuaires avant de revenir deux heures plus tard sur sa décision.

Un ultimatum de 72H à compter de l’arrivée du facilitateur, le directeur général adjoint d’Alport Ousmane Savané sur le territoire turc, aurait été donné à la société Albayrak pour faciliter le retour de l’ancien président Alpha Condé, faute de quoi, la junte se verrait dans l’obligation de rompre le contrat de gestion du port autonome de Conakry.  

Cet affidé de l’ex-parti au pouvoir parviendra-t-il à convaincre la Turquie de libérer Alpha Condé ou M. Condé lui-meme de revenir au pays ? Les prochains jours nous édifieront.

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