La protection des enfants contre des pratiques néfastes comme les mariages précoces et les mutilations génitales féminines (MGF) sont au centre d’un Plan de travail biannuel (2025-2026) doté d’un budget de 23 millions de dollars (plus de 13 milliards de francs CFA), signé récemment entre le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Tchad.
Ce Plan de travail « traduit un engagement fort en faveur de la protection des droits des enfants et de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) », a indiqué le ministère tchadien de la Femme et de la petite enfance, signataire du document.
Il vise à créer un environnement protecteur, sûr et équitable pour chaque enfant, en renforçant durablement les structures nationales de protection et en luttant contre les pratiques néfastes telles que les mariages précoces et les mutilations génitales féminines (MGF), a ajouté le ministère.
Au Tchad, 55 pour cent des enfants sont mariés avant l’âge de 18 ans et plus de 30 pour cent des femmes âgées de 15 à 49 ans ont subi des MGF, d’après l’UNICEF. Dans ce pays, l’agence onusienne spécialisée accorde la priorité à la protection des enfants contre la violence, à la prévention du mariage des enfants et des MGF et à l’accès à la justice pour les enfants, a-t-on indiqué de même source.
dpa