La Fondation Lanala se lance dans un vaste chantier de vulgarisation du code de la route. Il y a un an, le projet « conduite responsable » prenait forme. Ce jeudi, l’entreprise a organisé la cérémonie de clôture de la plus belle des manières. 200 jeunes formés, chacun repart avec deux casques et une paire de gants. Les agents de sécurité sur place ont aussi bénéficié d’un lot. La motivation est simple mais répond à une préoccupation majeure.
« Sur 960 cas d’accidents de la route enregistrés à l’hôpital Donka, près de 700 sont des motos et en particulier les conducteurs de taxi moto. C’est un peu pour vous dire que plus de deux tiers des accidents qu’on rencontre dans le grand Conakry sont dus au taxis. C’est une fourchette de 65-70%. À l’intérieur du pays, on nous signale beaucoup moins. Ce qui fait une moyenne nationale à prêt de plus de 35% d’accidents liés aux motos. C’est un chiffre qui justifie qu’il s’engage en faveur d’une conduite responsable auprès des taxis motos », a indiqué Tamba Zacharie Milimouno, Directeur Exécutif de la Fondation Lanala.
Et c’est le chemin entrepris par la Fondation Lanala affirme la présidente du Groupe. Avec le projet « conduite responsable », c’est plus que de l’entreprenariat. C’est un véritable sauvetage humain. L’entreprise a mis la main dans la poche pour d’abord offrir la formation puis la sensibilisation pour la conscientisation des jeunes.
« Grâce au projet conduite responsable 200 bénéficiaires sont dotés de 400 casques 200 gants et 200 gilets. C’est aussi à travers nos filiales Lanala assurance et Lanala finance. Le groupe Lanala s’est également disposé à fournir un accompagnement préférentiel au conducteurs et à leur incorporation dans l’acquisition d’engins et à la souscription d’assurance », a souligné Christelle Doré, la présidente du Groupe Lanala.
Dans la foule, cette ancienne ministre. Louapou Lamah, ex-patron du ministère de l’environnement souligne l’importance de ce moyen de transport mais aussi des risques auxquels s’exposent les passagers ainsi les conducteurs. Elle fait une double invitation aux décideurs et aux particuliers.
« C’est des initiatives qu’il faut encourager puisque ça implique la sécurité des populations, la vie des populations et de nos jours nous savons que les taxi moto sont les moyens les plus utilisés par nos populations pour les mobilités que ça soit en milieu urbain et pleri-urbain. Pour deux raisons, les motos sont les raisons les plus rapides et elles sont utilisées avec des coûts abordables. Mais de l’autre côté, nous voyons que les taxi moto sont les plus impliqués aussi dans les accidents de la circulation », constate l’ex-ministre du commerce qui milite pour une conduite responsable.
Les bénéficiaires sont marqués par le geste. Mohamed Camara, l’un des membres fondateurs de taxi moto en République de Guinée était sur place. « L’objectif de créer le taxi moto n’était pas de provoquer des accidents, mais malheureusement, nous en avons beaucoup. C’est pourquoi nous sommes très heureux de l’arrivée de Lanala, qui nous a véritablement soutenus et accompagnés dans cette démarche. », se réjouit M. Camara.
« Lanala nous a former. Lanala nous a vraiment équipé quand c’est bon il faut oser le dire. Lanala c’est un partenaire qui est toujours à côté du taxi motard. Vraiment Lanala nous a formé nous a doté pour la conduite responsable », se félicite un autre bénéficiaire.
Le choix est fait ! Le secrétaire général des conducteurs de taxi moto à Conakry, donne des consignes claires et précises pour plusieurs raisons. « C’est Lanala qui a été le seul à prendre le temps de former les conducteurs de motos-taxis. Les autres nous demandent de nous assurer, mais Lanala a insisté sur le fait qu’il fallait d’abord nous former avant de penser à l’assurance. Depuis que nous avons commencé à nous assurer avec Lanala, nous avons toujours été pris en charge en cas d’accident. En plus de cela, ils sont allés plus loin en nous fournissant des casques et des gants de protection. Nous les remercions sincèrement pour leur soutien. Nous encourageons donc tous les conducteurs de motos-taxis à s’assurer avec Lanala, qui, en plus, nous a accordé des prêts. Pour tous ceux qui ont besoin de financement, de motos ou même d’une assurance vie, Lanala est là pour nous, et nous avons pu le constater par nous-mêmes », témoigne le camarade Ibrahima Diallo, responsable syndicale de taxis motos de Conakry.
Dans les prochains jours, Lanala compte lancer officiellement sa fondation pour être plus proche des populations pour lesquelles elle agit.
Mamoudou Boulléré Diallo