Le Rwanda a pris des mesures importantes pour lutter contre les cancers évitables, cependant, il reste des défis à relever pour accroître l’accès à des soins complets contre la maladie dans tout le pays, selon une récente évaluation internationale.
L’évaluation a été effectuée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Organisation mondiale de la Santé et le Centre international de Recherche sur le cancer (CIRC) afin d’analyser les capacités du système de santé rwandais ainsi que ses besoins en termes de soins et de prévention du cancer.
Malgré les progrès réalisés, a rapporté l’AIEA, l’équipe internationale a constaté que des défis subsistaient, notamment une répartition inégale des soins de santé spécialisés à travers le pays et une certaine dépendance à l’égard des financements externes pour les initiatives nationales de santé.
L’équipe a formulé des recommandations pour aider à résoudre ces problèmes, exhortant le Rwanda à accroître les investissements publics-privés nationaux dans la santé et soulignant l’importance d’intégrer la lutte contre le cancer dans d’autres programmes de santé.
Elle a recommandé d’étendre les services de médecine radiologique à l’extérieur de la capitale et d’investir dans la formation pour faciliter l’entretien des équipements. Elle a suggéré d’élargir la formation spécialisée pour inclure diverses modalités d’imagerie.
L’étude a relevé les progrès réalisés dans la lutte contre la maladie en mettant l’accent sur le cancer du col de l’utérus et le développement du personnel de santé. Le Rwanda vient de lancer sa stratégie d’élimination de ce cancer et met à jour son Plan national de lutte contre le cancer 2025-2029.
Avec 7 000 nouveaux diagnostics et plus de 4 800 décès chaque année, selon les chiffres du CIRC de 2022, le cancer est un problème de santé croissant au Rwanda, en partie causé par des maladies infectieuses telles que le virus du papillome humain.
dpa