L’Allemagne et l’Union européenne (UE) ont alloué 22 millions d’euros pour la mise en œuvre de la deuxième phase du projet « Renforcement des capacités par le développement des infrastructures urbaines » (CBUID, en acronyme anglais) qui débutera en 2025.
Ce projet est mandaté par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ). Il est mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat entre l’agence allemande de Coopération internationale (GIZ) et le Fonds de Développement Urbain (UDF), un organisme gouvernemental égyptien, et le ministère égyptien en charge de l’Habitat.
La deuxième phase sera déployée dans cinq gouvernorats (provinces) : Gizeh, Qalyubia, Alexandrie, Beheira (nord) et Assouan (sud), a rapporté la presse locale, citant un responsable de l’UDF. Elle porte, entre autres, sur le développement de marchés et d’infrastructures dans les villages d’Assouan, la modernisation d’écoles et de marchés publics à Qalyubia, ainsi que la rénovation de l’ancien marché et des jardins d’Edko, à Beheira.
La nouvelle phase vise à améliorer les services de base, à réduire la migration irrégulière et à autonomiser les jeunes grâce à des programmes de formation professionnelle, a-t-on ajouté.
Couvrant la période entre 2020 et 2023, la première phase du projet CBUID a permis d’améliorer les infrastructures urbaines dans trois gouvernorats : Assiout (centre), Alexandrie, Beheira, impactant plus de 750 000 personnes grâce à l’amélioration des services essentiels dans ces régions. Elle a porté sur la modernisation des infrastructures de santé, d’éducation et de transport, ainsi que la formation professionnelle.
Parmi ces réalisations figurent la rénovation de centres de santé bénéficiant à 140 000 habitants, la restauration d’écoles profitant à 7 300 élèves et la réhabilitation d’espaces publics fréquentés par 185 000 personnes.
Les villes égyptiennes qui se développent à un rythme très rapide sont densément construites et ne bénéficient pas d’un accès adéquat aux infrastructures et aux services publics de base. Le Grand Caire compte environ 20 millions d’habitants, dont plus de 60 pour cent vivent dans des zones urbaines informelles, selon la GIZ.
dpa