Le 22 novembre 2024, un drame effroyable s’est produit à l’école franco-arabe située au Quartier Dondolikhouré, dans la commune de Kagbélen, préfecture de Dubréka. Aïcha BAH, une fillette de 8 ans, élève en 4e année, a été retrouvée morte dans les toilettes de l’établissement. Ce crime, d’une violence extrême, a choqué la nation et soulevé une onde de choc dans la communauté.
Le Gouvernement guinéen a immédiatement réagi avec une condamnation ferme, soulignant qu’aucun motif ne saurait justifier un tel acte inhumain. Le ministre de la Justice a réitéré l’importance de la préservation de la vie humaine, déclarant qu’il incombe à chaque citoyen de protéger cette vie à tout prix.
Face à ce drame tragique, le Gouvernement a annoncé une série de mesures immédiates visant à répondre de manière plus rigoureuse aux violences basées sur le genre, un phénomène qui devient de plus en plus récurrent. Dans le cadre de ce dossier, trois mesures majeures ont été prises :
- Ouverture d’une enquête : Le Procureur de la République près le tribunal de première instance de Dubréka a été saisi, et une enquête a été ouverte pour retrouver et traduire les responsables devant la justice. Les autorités judiciaires se sont engagées à tout mettre en œuvre pour faire éclater la vérité et rendre justice à la victime.
- Durcissement de la politique pénale : Le Gouvernement a annoncé un renforcement de la politique pénale, insistant sur le fait qu’aucune circonstance atténuante ne sera acceptée par les tribunaux en faveur des auteurs et complices présumés de viols. Cette mesure vise à envoyer un message clair de fermeté face aux crimes de cette nature.
- Renforcement de la sensibilisation : Une attention particulière sera accordée à l’intensification des actions de sensibilisation pour mieux informer la population sur les dispositions légales et réglementaires relatives aux viols et autres violences sexuelles. Le Gouvernement appelle à une mobilisation collective pour éradiquer ce fléau.
Solidarité avec la famille de la victime
Une forte délégation gouvernementale, composée de ministres et de responsables locaux, s’est rendue auprès de la famille de la victime pour présenter ses condoléances et exprimer la solidarité de l’État. Ce geste a été accueilli avec reconnaissance par la famille, les proches et les autorités locales.
Le Gouvernement a également lancé un appel à la population pour collaborer activement avec les forces de sécurité et de justice. Il a insisté sur la nécessité de s’unir contre les violences basées sur le genre, en promettant de mettre hors d’état de nuire tous les responsables de ces actes odieux.
Cet événement tragique survient alors que la Guinée s’apprête à célébrer les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, une période dédiée à la lutte contre ce fléau mondial. Le Gouvernement, déterminé à protéger les femmes et les enfants, réaffirme son engagement à renforcer la lutte contre les violences de genre et à assurer la justice pour toutes les victimes.
La rédaction