La journée mondiale de l’environnement a été initiée en 1972 par l’organisation des Nations Unies et célébrée le 5 juin de chaque année. A cette occasion, l’ambassadeur du Royaume Uni en Guinée a reçu ce mercredi son homologue d’Italie et quelques représentants du ministère guinéen de l’environnement et des eaux et forêts. L’objectif était de parler à nouveau du changement climatique, un sujet de préoccupation majeure.
« L’un des objectifs que le Royaume Uni s’est fixé est de maintenir la température de la planète sous contrôle, en limitant son élévation à un virgule cinq degrés. Les scientifiques disent que d’ici la seconde moitié de ce siècle, nous devrions produire moins de carbone que ce que nous provoquons dans l’atmosphère », a expliqué David MCLLROY Ambassadeur du Royaume uni en Guinée.
L’ambassadeur a précisé que le changement climatique est non seulement d’actualité pour le monde mais spécifiquement pour le Royaume Uni cette année, qui s’est engagé à accueillir la conférence des parties sur le changement climatique, la COP 26.
« Le Royaume Uni joue un objectif de premier plan sur la scène internationale en matière de climat et d’environnement. Mais nous ne pouvons pas emprunter la voie du « Net zéro » sans protéger et restaurer la nature à une échelle sans précédent. Nous devons donc changer notre façon de produire notre nourriture » insiste David MCILROY
Aux côtés du représentant du gouvernement britannique en Guinée, son homologue l’ambassadeur d’Italie en Guinée est lui aussi venu apporter sa contribution.
« La lutte contre le changement climatique c’est un combat pour le monde entier. On doit tous s’impliquer » résume SDADAVECCHIA, Ambassadeur d’Italie en Guinée.
A travers le ministère de l’environnement et des eaux et forêts, le gouvernement guinéen a quant à lui rejoint l’alliance mondiale des pays qui soutiennent un objectif trente sur trente pour protéger au moins trente pour cent dans les aires marines protégées et d’autres mesures de conservation efficaces par zone d’ici 2030.
Pour l’ambassadeur, le Royaume uni ne baissera pas les bras. Il joue déjà un rôle de premier plan sur la scène internationale en matière de climat et d’environnement. Le premier ministre britannique BORIS JOHNSON a clairement indiqué qu’en deux milles vingt et un et au-delà, son gouvernement s’attaquera au changement climatique et à la perte de biodiversité sa priorité internationale numéro 1.
Justin LENO